Article pubié le 16 février 2016

Le « transgénérationnel » met l'individu en chasse de ses secrets de famille, de sa généalogie complète, et de son histoire familliale remise dans ses différents contextes.

Le but du thérapeute, travaillant sur le transgénérationnel, sera d’aider son client à identifier sa « crypte » et à nommer le « fantôme ». Le porteur du fantôme pourra alors laisser tomber son identification et se différencier du fantôme de l'ancêtre. Quand on retrouve des secrets, des révélations providentielles, un certain nombre d'affects liés au vécu difficile, de répétitions nocives et de traumatismes disparaissent.

Dans l'optique transgénérationnelle, une personne souffrant d'un « fantôme qui sort de la crypte », souffre d'une « maladie généalogique familiale », d'une loyauté familiale inconsciente, des conséquences d'un non-dit devenu secret.

Nicolas Abraham et Maria Tôrôk y voient, d'un point de vue psychanalytique une sorte de télescopage des générations et du temps.

Une formation de l'inconscient dynamique qui s'est installée, non du fait d'un refoulement proprement du sujet mais du fait d'une empathie directe, consciente et déniée du sujet parental.

Nicolas Abraham et Maria Tôrôk : " L'Ecorce et le Noyau. »

Ce serait plutôt comme une (…) sorte d'Inconscient artificiel, logé au sein même du Moi. (...) rien ne doit filtrer vers le monde extérieur. C'est au Moi que revient la fonction de gardien du cimetière.

Nicolas Abraham et Maria Tôrôk. Ibid.

la thérapie transgénérationnelle propose aussi de retrouver ce qui devrait être la justice dans le système familial, chaque membre s'inscrivant alors dans un nouvel équilibre du crédit et de la dette. L'effort thérapeutique, par rapport à une famille, un individu ou un organisme, tente de restaurer la justice et remédier aux dommages individuels.

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