Geneasens souhaite faire prendre conscience au plus grand nombre de l’intérêt individuel et collectif que représente une analyse transgénérationnelle. C‘est pourquoi votre expérience ainsi qu’un bilan des résultats personnels et familiaux obtenus intéressent notre communauté.

Un généalogiste professionnel à la recherche de ses racines paternelles découvre la psychogénéalogie

Mon premier contact avec la psychogénéalogie remonte à quelques années lorsqu’une amie m’offrit le best-seller d’Anne-Ancelin Schützenberger « Aïe, mes aïeux ! » mais ma quête avait commencé bien plus tôt, puisque je m’étais moi-même spécialisé dans le domaine de l’histoire des familles, ce qui constitue aussi une véritable passion en soi.

« Sois pauvre ma fille ! » voilà ce que j’avais hérité comme injonction

Durant dix ans, je me suis allongée une fois par semaine sur le même divan, dos au même psychanalyste, avec une régularité d’horloge suisse. Ce long et minutieux travail d’analyse m’a permis de me remettre sur le devant de la scène, la mienne, celle de ma vie.

Rites funéraires : nous, les laïcs, nous sommes nuls.

J'ai incinéré mes parents, beaux-parents et même mon épouse. J'ai donc de l'expérience dans les incinérations mais aussi une expérience du rite chrétien car je ne suis pas un athée qui se refuse à honorer les morts qui auraient choisi de passer par l'Eglise même s'ils ne croyaient pas vraiment en Dieu. De tout temps, les hommes un peu civilisés ont pratiqué des cérémonies pour leurs défunts mais, aujourd'hui, on dirait que l'on n'a plus de temps pour les rites funéraires.

Dans nos recherches, n’oublions pas les photos...

J’avais 7 ans et demi quand le Président Kennedy a été assassiné. A l’époque, je ne voyais la télévision que chez mes grands-parents et l’heure du « journal parlé » était sacrée! Chacun devait donc faire silence autour de la table, voir et entendre, à défaut d’écouter, ce qui concernait surtout les adultes! Les images qui m’ont le plus impressionnée durant cette période sont celles de la guerre du Vietnam qui généraient en moi une peur viscérale et les reportages sur ...

Mon frère n’est pas mon frère !

En 1981, j'étais un jeune adolescent de presque 18 ans et je découvre la génétique par les groupes sanguins dans le cours de sciences naturelles. L'enseignante nous apprend que A+ et O+ donnent A+ ou O+. Moi, le clown de la classe, toujours prêt à me faire remarquer, lui fait que remarquer qu'elle dit n'importe quoi parce que mon père est A+, ma mère O+ et mon frère est B+. Gênée et interloquée, elle confirme la théorie et me répond que je dois en discuter avec mes parents.

Les interstices !

Lorsque le mur de Berlin s’écroula, un mur dans mon être en fit autant! Un extraordinaire retour du refoulé me submergea un temps. Dans mes rêves, des souches et des gênes constituaient la poussée de ma force vitale. Je me souviens de cet arbre sorti de terre comme image d’un moi en guérison. Pendant un temps, l’analogie de dates événements avec mes aïeux était évidente.

Hantise in/out

Monsieur P. lutte en général contre le sommeil et s’empêche de dormir durant des nuits entières. De crainte de s’oublier, d’omettre de se maintenir en vie le cas échéant… J’entends encore sa femme nous dire il y a quelques jours que c’est un drôle d’homme, qu'il est toujours très gentil et que je peux lui demander tout ce que je veux. Toutefois, quand il se ferme, on ne le retrouve plus: il se retranche en lui-même et il ne faut pas le déranger. À cet instant, je réalise ...

Bouteille à la mer et synchronicité

Au début de mon travail d’analyse transgénérationnelle je reprend contact avec Jos. En même temps que je lui écris, j’envoie une « bouteille à la mer » sous forme d’un mail à l’administration communale dans lequel j’explique ma recherche. Trois jours après la seconde séance de psychogénéalogie, je reçois avec stupéfaction un mail d’une employée qui me dit qu'elle vient de retrouver le certificat de naissance de ma maman et qu'elle me l’envoie immédiatement.

Génosociogramme et apaisement

Crises d’angoisses, regrets amers, … voilà dans quel état je me trouvais quotidiennement de longues années après ce foutu pas de travers… Tout était pourtant bien terminé, plus une once de sentiment à l’égard de cet autre homme que mon mari, plus aucun contact. Le fait de savoir que ces crises d’angoisse venaient de cette aventure extraconjugale n’enlevait en rien cette culpabilité envahissante et ne diminuait pas ma détresse. Des images de « ma faute » me revenaient sans ...

Mon arbre s’est remis à vivre

Je ne voulais pas vraiment participer au troisième atelier d'analyse transgénérationnelle car je n'avais pas discuté avec ma famille et il me semblait que je n’avais pas de nouvel élément à fournir. À ce moment, un lourd secret de famille m'explose au visage sans que je m'y attendes. Celui-ci est difficile à avouer et à mettre en mots mais les faits se sont pourtant réellement produits. Alors que je pensais que ce secret était le mien, je me rend compte que je le partageais avec mes ...